Formation continue

 

 

DIF

   

Le droit individuel à la formation (DIF) ouvre à chaque salarié ayant au moins un an d’ancienneté un compte-épargne formation de vingt heures par an, cumulables sur six ans au maximum. Cette formation, choisie par le salarié en accord avec son entreprise, sera suivie hors temps de travail, mais indemnisée à hauteur de 50 % du salaire net. Le DIF n’est pas transférable d’une entreprise à une autre, sauf accord de branche particulier comme dans le bâtiment.

S'il revient au salarié de prendre l'initiative d'utiliser son DIF, il doit en revanche obtenir l'accord de son employeur. Notamment pour déterminer le contenu de la formation, et si elle se déroule pendant et/ou hors du temps de travail. Pendant le temps de travail, il continue d'être rémunéré normalement. Hors du temps de travail, il touche une «allocation formation» égale à 50% de son salaire net. Si, deux fois de suite, le salarié et l'employeur ne parviennent pas à se mettre d'accord sur les modalités d'utilisation du DIF, le salarié peut bénéficier en priorité d'un congé individuel de formation (CIF).

Tous les frais sont pris en charge par l'entreprise: salaire ou allocation, frais de formation, déplacements, repas. Mais ce, dans la limite du nombre d'heures acquis dans le cadre du DIF. Si 40 heures de droits à formation ont été cumulées, et que la formation suivie dure 50 heures, le salarié a donc à financer de sa poche 10 heures de formation. C'est ce qu'on appelle le «co-investissement». En cas de difficultés, le DIF n'est pas perdu. Il est transférable d'une entreprise à l'autre si le salarié est licencié (sauf faute lourde ou grave), licencié économique, que son entreprise ferme ou qu'elle restructure. S'il démissionne, les heures acquises restent utilisables pendant le préavis.

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